Grêle : La Confédération paysanne obtient des avancées
La grêle a fait de gros dégâts alors que la France était en train de gagner la coupe du monde.
Le dispositif de calamité a été mis en place par la DDT pour les pertes de fonds. La MSA* s'engage également à une prise en charge des cotisations pour la fin d'année 2018 et/ou début d'année 2019. Pour en bénéficier il faut s'adresser directement à la MSA* en précisant que vous avez été victime des orages durant cette période.
La confédération paysanne a souligné la gravité des ces orages. 2 fois en trois ans et cette fois ci bien tard dans la saison pour resemer certaines cultures ! Sans parler du gèle précoce de 2017...voilà de quoi décourager certains candidat à l'installation. Nous avons également insisté pour que certains paysans exclus des pertes de fonds (maraichage etc.) puissent bénéficier d'une prise en charge plus importante par la MSA*. Voeu approuvé par la chambre d'agriculture mais resté lettre morte pour l'instant...
Lors des différentes réunions la confédération paysanne a souligné l'abandon par les paysans des assurances privés et donc l'échec de la privatisation de leur protection. Combien de temps l'état compensera, maigrement, les pertes? Aucune remise en question de la part des décideurs n'est à l'ordre du jour !
A l'heure actuelle un dispositif de canon paragrêle est à l'étude pour couvrir les communautés de commune de la COPAMO et de la CCVG. La confédération paysanne soutient le projet sous certaines conditions.
Certains dispositifs peuvent poser de sérieuses questions environnementales car certains types de canons utilisent de la diodure d'argent, bouchons d'aluminium... D'autres technologies sont moins agressives.
Il n'est pas questions que ce soit les paysans seuls qui payent et gèrent ce dispositif puisqu'il couvrira une zone majoritairement urbaine - les assurances privées doivent aussi le financer !
Soulignons également que ces dispositifs ne font pas l'unanimité chez les scientifiques, ni même au sein des techniciens des chambres d'agricultures françaises...
Contre ces catastrophes il faut agir mais ne pas perdre la tête, ce n'est pas en envoyant des métaux lourds dans le ciel que l'on règlera le problème.