Home > Actualités > La crise de l'élevage n'est pas une fatalité !
Partager sur :
ELEVAGE
29.02.2016

La crise de l'élevage n'est pas une fatalité !

25.02.2016 - Duerne.

Jérôme Barange, de Duerne, a présenté sa ferme et les conséquences concrètes de la crise.

Ce 25 février, avant-veille de l'ouverture du salon de l'agriculture, la Confédération paysanne d'Auvergne-Rhône-Alpes organisait une conférence de presse sur une ferme laitière des Monts du Lyonnais pour décliner ses propositions face à la crise de l'élevage. Revue de presse.

 

 


Reportage de France 3 Rhône-Alpes

 

 

Revue de presse

 

France 3 : "les attentes des agriculteurs du Rhône"

Le Progrès : "Crise du lait : La Confédération paysanne prône un retour à la régulation du marché"

Le Pays : article à paraitre dans l'édition du jeudi 3 mars

 

 
Communiqué de la Confédération paysanne Auvergne Rhône-Alpes

 

Les années se suivent … et se ressemblent ! Les prix s'effondrent, le nombre de paysans ne cesse de diminuer, les fermes ne cessent de se spécialiser et, de crises structurelles en crises conjoncturelles, ne cessent de se fragiliser.

 

Ce scénario, au lendemain de la suppression des quotas laitiers, avait pourtant été largement annoncé par la Confédération Paysanne qui milite pour instaurer ou ré-instaurer des moyens de régulation efficaces pour l'ensemble des filières agricoles. La Confédération Paysanne a une proposition aboutie pour la filière laitière. La filière porcine, n'ayant pas bénéficié de programme de régulation, traverse aujourd'hui une fuite en avant de la production avec une concentration à outrance. L'efficacité des outils de régulation, aujourd'hui disparus, est encore plus perceptible : crise du porc et crise laitière se retrouvent dans un même combat. Il faut impérativement défendre tous les paysan-ne-s mais ne pas défendre les volumes à tout prix !

 

Plus localement, au sein de notre grande région Auvergne Rhône-Alpes, il existe de nombreuses filières de qualité (AOP*, IGP*, AB...) qui permettent aux paysan-ne-s concerné-e-s une meilleure rémunération. Pour autant, cela n'est pas un acquis définitif et nécessite là aussi de travailler sur des outils de régulation pour que les volumes produits restent en adéquation avec la demande. En parallèle, notre région compte un grand nombre de fermes inscrites sur des filières plus longues classiques, qui sont les plus touchées par la crise actuelle. Il devient donc urgent d'établir des partenariats durables entre tous les acteurs de la filière. Imaginer ensemble de nouveaux moyens pour valoriser le lait en dehors de ces filières de qualité, lait souvent produit dans des zones montagneuses et herbagères.

 

Les élus de notre territoire, de la commune au conseil régional, doivent s'impliquer massivement et concrètement pour maintenir ce tissu agricole si riche du Cantal aux sommets de la Haute Savoie. L'avenir de nos fermes se jouera localement que ce soit par la vente directe ou au travers de nos outils de transformation.

 

La conquête de marchés mondiaux, comme essaient de nous le vendre le gouvernement et les industriels du secteur, est une solution dangereuse, tant ces échanges sont incertains dans le temps et donc largement déconnectés de la réalité d'une ferme et de la carrière d'un-e paysan-ne.

Déjà, des initiatives se mettent en place. C'est à nous, collectivement, de redevenir acteur à tous les niveaux de nos filières.

NOUS CONTACTER Mentions légales Confédération Paysanne du Rhône
58 rue raulin - 69007 LYON - 04 78 38 33 97 - 69[at]confederationpaysanne.fr